Bienvenue dans STARE MIASTO, ma première ville et toujours capitale.
Vous y trouverez comme partout des carrioles amenant force bois et marbre pour les constructions, quelques soldats bien armés mais oisifs, mais surtout de joyeux vignerons et des chercheurs affairés. Et là se noue le drame : peut-on vraiment produire de la recherche sérieuse entre deux caves ? Les effluves émanant des stocks de barriques dérivent avec les vents marins, et visitent jusqu'aux laboratoires les plus secrets. Et ils apportent un soupçon de fantaisie, une créativité hors norme, de l'audace, des idées d'avant-garde... dont la plupart resteront à l'état d'esquisses... Prêtez attention aux inventions que l'on teste sur le parvis de l'académie et de l'atelier, en face de la Taverne. N'hésitez pas à vous s'y attabler si vous avez quelque loisir en attendant que dans le port votre cargaison soit déchargée et vos cales réapprovisionnées. Admirez les efforts des chercheurs, qui déploient des trésors de persévérance et d'ingéniosité pour monter puis faire fonctionner leurs engins. Après quelques gobelets de bon vin, vous trouverez sans doute géniaux la plupart des prototypes. Méfiance, quand vous les voyez sortir les petits tonnelets de soufre et les grands tabliers de cuir, la prudence vous recommande de vous diriger vers le Musée. Au passage, vous goûterez l'eau de l'aqueduc et admirerez ses reflets rouges-grenat, dont on ne se demande pas trop longtemps d'où ils proviennent. Le Musée est situé est en hauteur, conçu selon les normes parasismiques les plus Antiques, et les vitres sont en cristaux taillés, insonorisées et à toute épreuve. Ses salles sont riches de la culture de nos voisins et amis.
Parfois, il arrive que la recherche soit couronnée de succès, et contre toute attente sortent des ateliers des bateaux cracheurs de feu (initialement, le plan prévoyait juste un barbecue que l'on puisse utiliser les week-ends pluvieux) et des catapultes (les scientifiques voulaient juste un appareil pour faciliter les échanges de petit matériel, crayons et gommes, d'un bout à l'autre du grand l'atelier, celui dont on a dû réparer le mur plusieurs fois).
Je suis Arfax, le chercheur fou.